Benoit Santoire: la biographie

Président de la chambre nationale des commissaire de justice.

Né en 1971 à Verdun, Benoit Santoire est titulaire d’une maîtrise en droit privé carrières judicaires et sciences criminelles de la Faculté de droit de Nancy. Diplômé de l’Ecole nationale de procédure (ENP) en 1998, il obtient l’examen professionnel d’huissier de justice l’année suivante et prête serment en 2000. Il exerce comme huissier de justice et comme administrateur d’immeubles et syndic de copropriété dans sa ville natale.

Benoit Santoire: la biographie
Benoit Santoire à l’occasion des vœux 2024 de la profession de commissaire de justice

Benoit Santoire intègre la Chambre départementale des huissiers de justice de la Meuse en 2003 comme Secrétaire et en est élu président en 2009. Pendant son mandat, il s’attache à soutenir les études en difficulté en établissant une charte, il organise une permanence juridique gratuite et renforce les contrôles de comptabilité. Il participe activement au développement de l’exercice de la médiation dans la profession : il est rapporteur du congrès de la Profession en 2011 sur les modes alternatifs de règlement des litiges et collabore à l’élaboration d’une formation dédiée au sein de l’ENP.

Parallèlement, il intervient régulièrement comme conférencier à la Faculté de droit de Nancy. Il est élu en 2013 comme délégué pour la Cour d’appel de Nancy au sein de la Chambre nationale des huissiers de justice. Il intègre la commission prospective ainsi que le comité de gestion de la Caisse de Garantie de la profession. Il contribue régulièrement au Journal des huissiers de justice et intervient dans la presse.

En 2019 la Chambre nationale regroupe deux sections professionnelles, l’une pour les commissaires-priseurs judiciaires et l’autre pour les huissiers de justice, dont il devient vice-président en 2020.
Elu en juin 2022 à la présidence de la Chambre nationale, Benoit Santoire participe aux célébrations qui accompagnent la naissance officielle de la profession de commissaire de justice, le 1er juillet de la même année.

Pour les trois années et demie de son mandat Benoit Santoire s’est fixé trois objectifs principaux :

• En premier lieu, restaurer la confiance entre la Chambre nationale et la profession : rendre plus transparents son action et son financement, réussir le rapprochement entre les deux anciennes professions notamment en intégrant mieux les ex-commissaires-priseurs judiciaires, soutenir concrètement les études en difficulté, défendre les intérêts de la profession dont la santé économique a souffert de l’enchaînement des réformes (liberté d’installation, élargissement de la compétence territoriale, baisse du tarif, nouvelle profession…) et de la crise sanitaire – le Bureau national a déjà obtenu une hausse du tarif pénal et de l’aide juridictionnelle –, se déplacer régulièrement en région afin de favoriser un dialogue direct avec les professionnels sur le terrain.

• En second lieu, renforcer la confiance entre la Chambre nationale et les pouvoirs publics. Un dialogue régulier s’est instauré dès juillet 2022 entre les services de la Chancellerie et de la CNCJ, qui travaillent activement à l’élaboration de proposition de réformes visant à renforcer le rôle du commissaire de justice au service du justiciable, à contribuer à la déjudiciarisation des procédures et à systématiser le recours à des modes de règlement amiable dans le traitement des litiges. La réforme de la procédure de la Saisie des rémunérations a été votée au parlement en octobre et la CNCJ défend actuellement la création d’une procédure simplifiée de recouvrement des créances commerciales.

• Enfin, Benoit Santoire souhaite développer la confiance entre la profession et les justiciables : pour atteindre cet objectif, la CNCJ met en œuvre des actions de communication multicanal pour expliquer les missions du commissaire de justice et sa valeur ajoutée auprès des particuliers, des entreprises et des collectivités territoriales. Un travail de pédagogie et de communication est également mené pour améliorer quantitativement et qualitativement le recrutement, en nouant des partenariats avec les universités et en rénovant les modalités d’accès à la profession et à la formation initiale.